Le ton haut
facultatif de la langue Yemba
Dans
la langue Yemba, toutes les voyelles placées après le ‘‘ Y ’’ dans un mot
qui n'est pas un verbe, portent le ton haut ; ce ton haut est facultatif
et peu donc être placé sur la voyelle qui suit le ‘‘ Y ’’ ou pas.
Exemple : Dans la
langue yemba on peut écrire Yemba (
la langue yemba) et on peut aussi écrire Yémba
( la langue yemba) ; autrement dite Yémba
= Yemba, tout simplement parce que
le ton haut placé sur le ‘‘ e ’’ du
premier Yémba est précédé par ‘‘ Y ’’. Dans la même logique, on a ayáŋgrisi = ayaŋgrisi ; ayáŋgrisi ou ayaŋgrisi c’est le nom du foulard dans la
langue yemba.
Voici
la liste de quelques autres mots qui obéissent aux mêmes principes :
Ayíŋ = Ayiŋ ( le termite).
yíŋwɛt = yiŋwɛt ( lui seul).
yíleyí = yileyi ( lui même)
Iyʉ́ = Iyʉ ( gar, frero, sœurette).
Ayʉ́ = Ayʉ ( gar, frero, sœurette).
Ayákne = Ayakne
( le colis).
Les tons hauts des voyelles placé après ‘‘ Y ’’ est facultatif; ceci est
lier au fait que, le ‘‘ Y ’’ de la langue Yémba se lit et se comporte
comme s’il avait un ton haut !
Remarque : le principe que nous venons de voir ici dessus ne s’applique pas pour les
mots qui sont des verbes, à chaque fois que un verbe aura une voyelle qui porte
le ton haut et qui est précédé de la consonne ‘‘ Y ’’ alors il faudra garder
sont ton haut. À titre d’exemple, les verbes suivants ne peuvent pas s’écrire
sans leur ton haut : leyímte ( réchauffer
), leyákne ( expédier ), leyá (. donner ), leyɛ́ ( donner ), leyíŋ
( remarquer ), leyák ( blâmer).
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