Le pluriel des mots dans la langue Yemba

 


     De manière générale, on forme le pluriel des mots dans la langue Yemba en ajoutant le préfixe me ” au mot concerné suivant que ce mot commence par une voyelle ou par une consonne. Il Y’a donc deux grandes situations qui se présentent ; la première situation c’est lorsque le mot commence par une voyelle de l’alphabet de la langue Yemba, et la deuxième situation qui correspond au cas où les mots commencent par une consonne de l’alphabet de la langue Yemba.

 

Situation 1 : Si le mot commence par une voyelle, alors on enlève cette première voyelle et on la remplace par me ”.

 

 Exemple :  le tableau ici dessous contient quelques mots de la langue Yemba qui commencent par une voyelle et qui forment leur pluriel en remplaçant cette voyelle par “me ”.

 

Mot au singulier   

Pluriel du mot

agak (la george)

Megak (les georges ).

Akesala (le manioc)

Mekesala. (Les maniocs)

Efɔ́ (le roi)

Mefɔ́ (les rois).

Apúʼ (l’esclave)

Mepúʼ (les esclaves)

Alɛta ( le cochon d’Inde)

Melɛta ( les cochons d’Inde)

Esə (la honte)

Mesə (les hontes)

Efok (le charançon)

Mefok (les charançons)

 


Situation 02 : Si le mot ne commence pas par une voyelle, mais plutôt par une consonne, alors, on ajoute simplement le préfixe me ” au mot concerné.

Exemple :  Voici la liste de quelques mots de la langue Yemba qui commencent par une consonne et qui forment leurs pluriels en ajoutant le préfixe me ” devant le mot.

 

Mot au singulier

Pluriel du mot

ŋkap ( l’argent )

Meŋkap (les argents)

cɔsi ( l’église)

  Mecɔsi (les églises)

ŋŋgwaʼ ( le miel )

Meŋŋgwaʼ (les miels)

( le caillou)

metɔ ( les cailloux )

Mɛkaba (le macabo)

Memɛkaba (les macabos)

Kwaŋ (la moto / le bracelet / le vélo)

Mekwaŋ (les motos / les bracelets / les vélos)

Puʼ (le couteau)

Mepuʼ (les couteaux)

 

   Vous pouvez constater par vous-même dans le tableau ici dessus que tous les mots au singulier commencent tous par une consonne dans la langue Yemba et leur pluriel s’est fait en ajoutant simplement le préfixe “me ” à chacun des mots.                                       

                                                                                                     

         Remarque : Dans cette situation 02, bien que les mots qui commencent par une consonne dans la langue Yemba forment leurs pluriels en ajoutant le préfixe me ” au mot concerné, ce n’est pas tous les mots de la langue Yemba qui obéissent à ce principe ; ainsi, certains mots qui commencent par la consonne ŋ ”, forment leur pluriel en remplaçant cette première consonne “ŋ ” du mot concerné par le préfixe “me ”. Le tableau ici dessous donne la liste des mots les plus connus qui obéissent à ce principe particulier.

 

Mots au singulier

Pluriel du mot

ŋgáŋ (le propriétaire  / le propriétaire de …)

Megáŋ (les propriétaires / les propriétaires de …)

ŋgʉ (l’étranger)

Megʉ (l’étranger)

 

    Dans la langue Yemba ; la quasi-totalité des mots qui commencent par me’’ ont un pluriel invariable ; voici ci-dessous un exemple de quelques mots qui commencent par “me ”.

 

Mot au singulier

Pluriel du mot

Mefɔ (la graisse)

Mefɔ (les graisses)

Mega (le jeu / la blague)

Mega (les jeux / les blagues)

Mekrɛ (le beignet)

Mekrɛ (les beignets)

Mela (le mensonge)

Mela (les mensonges)

Mefa (le tort / la faute)

Mefa (les torts / les fautes)

Melhʉ (la barbe)

Melhʉ (les barbes)




   

   Dans la langue Yemba, il existe des mots ayant un pluriel irrégulier, c’est-à-dire qu’il existe des mots en Yemba qui ne forment pas leur pluriel en ajoutant le préfixe me ” devant le mot. La liste des mots qui ont un pluriel irrégulier dans la langue Yemba se trouve dans le livre de grammaire 01 de la langue Yemba. Pour ceux qui veulent aller loin et le plus rapidement possible, ce livre de grammaire 01 de la langue Yemba contient plusieurs autres notions qui vous seront très utiles pour apprendre le Yemba.

Quelques grands nombres de la langue Yemba ( supérieur ou égal à 100 000)

   Dans la langue Yemba, tous les nombres supérieurs ou égal à 100 000 sont considéré comme des grands nombres et il existe à cet effet des principes d’écriture adapter à ces grands nombres.

  Vous allez découvrir ici dessous la liste de quelques grands nombres dans la langue Yemba ainsi que leur écriture en lettre dans la langue Yemba.


900 012 077 103 = ncuʼŋkaa ŋkhʉ̄ levoʼo  me ncūʼ ntsɔppia me ntsaʼ ntsɔpsambia megem sambia me ŋkhʉ̄ me metɛt. 


98 026 077 021 =  ncuʼŋkaa ntsɔplefaa megem levoʼo me ncūʼ ntsɔpntoko megem mbia me ntsaʼ ntsɔpsambia megem sambia me ntsɔpzɛmɔʼɔ megem mbia.


500 200 119 = ncūʼ ŋkhʉ̄ taa me ntsaʼ ŋkhʉ̄ pia me ŋkhʉ̄ me ntsɔplevoʼo.


178 223 =  ntsaʼ ŋkhʉ̄ pɔ́ ntsɔplefaa megem sambia me ŋkhʉ̄ pia me ntsɔptɛt megem mbia. 


856 247 910 =  ncūʼ ŋkhʉ̄ lefaa pɔ́ ntsɔpntoko megem ntaa me ntsaʼ ŋkhʉ̄ pia pɔ́ nstsɔpsambia megem lekua me ŋkhʉ̄ levoʼo me legem.


456 216 984 147 = ncuʼŋkaa ŋkhʉ̄ lekua pɔ́ ntsɔpntoko megem ntaa me ncūʼ ŋkhʉ̄ pia pɔ́ ntsɔpntoko me ntsaʼ ŋkhʉ̄ levoʼo pɔ́ ntsɔplekua megem lefaa me ŋkhʉ̄ me ntsɔpsambia megem lekua.


789 258 159  119 = ncuʼŋkaa ŋkhʉ̄ sambia pɔ́ ntsɔplevoʼo megem lefaa me ncūʼ ŋkhʉ̄ pia pɔ́ nstɔplefaa megem ntaa me ntsaʼ ŋkhʉ̄ pɔ́ ntsɔplevoʼo megem ntaa me ŋkhʉ̄ me ntsɔplevoʼo.


148 216 453 158 = ncuʼŋkaa ŋkhʉ̄ pɔ́ ntsɔplefaa megem lekua me ncūʼ ŋkhʉ̄ pia pɔ́ ntsɔpntoko me ntsaʼ ŋkhʉ̄ lekua pɔ́ ntsɔptɛt megem ntaa me ŋkhʉ̄ me ntsɔplefaa megem ntaa.


259 456 137 = ncūʼ ŋkhʉ̄ pia pɔ́ ntsɔplevoʼo megem ntaa me ntsaʼ ŋkhʉ̄ lekua pɔ́ ntsɔpntoko megem ntaa me ŋkhʉ̄ me ntsɔpsambia megem ntɛt.

 

159 247 =ntsaʼ ŋkhʉ̄ pɔ́ ntsɔplevoʼo megem ntaa me ŋkhʉ̄ pia me ntsɔpsambia megem lekua. 


231 031  = ntsaʼ ŋkhʉ̄ pia pɔ́ ntsɔpzɛmɔʼɔ megem ntɛt me ntsɔpzɛmɔʼɔ megem ntɛt.


700 200 100 125 = ncuʼŋkaa ŋkhʉ̄ sambia me ncūʼ ŋkhʉ̄ pia me ntsaʼ ŋkhʉ̄ me ŋkhʉ̄ me ntsɔptaa megem mbia.


  Comme nous avons dit à l’introduction, les grands nombres de la langue Yemba obéissent à des principes particuliers. Pour ceux qui veulent aller plus loin et maitriser ces principes, je mets à votre disposition le livre sur les adjectifs numéraux ordinaux et cardinaux  de la langue Yemba; ce livre contient plusieurs principes et règles parmi lesquelles les principes pour savoir compter et écrire les nombres de 0 à 1 milliard dans la langue Yemba.   

Le présentatif me (c’est … qui …) de la langue Yemba


  La fois passée nous avons fait un cours d’introduction pour présenter les différentes fonctions du mot ''me'' dans la langue Yemba aujourd’hui nous allons nous intéresser à la fonction de me qui est le présentatif : me (c’est … qui…).

  Dans la langue Yemba, le mot ‘’me’’ a plusieurs fonctions et signifie plusieurs choses en français. Nous allons nous intéresser aujourd’hui à la fonction de me qui est le présentatif ‘’c’est … qui … ‘’ en français.

  Dans la langue Yemba, le présentatif ‘’me’’ dans une phrase est souvent précédé par son complément, et ce complément peut être un nom, un nom+titre, un pronom, un adjectif +objet … etc., mais le complément de ce présentatif placé avant ‘’me’’ ne peut pas être un verbe de la langue Yemba. Pendant la traduction en français, le complément du présentatif me se place entre les trois points de suspension compris entre ‘’c’est’’ et ‘’qui’’.

Exemple :  voici quelques phrases de la langue Yemba qui utilisent le présentatif ‘’me’’ :

Phrase en Yemba

Complément du présentatif

Raul me ea le zāʼ-ei. (C’est Raoult qui a coupé)

Raul (nom)

Mbhʉ za me aé fu pfɛ́t mbap ju. (C’est mon chien qui mangera ta viande)

Mbhʉ za (mon chien (adjectif possessif + objet de la possession))

Yi me kɔ̄ŋ ga (c’est lui qui m’aime).

Yi (lui (pronom))

Pɛ me lāa a ? (C’est vous qui pleurez ?)

(vous (pronom))

Ŋgɛ eso yi me tɔ́ŋnɛ ɛ ? (que c’est son ami qui cri ?)

Eso yi (son ami (adjectif possessif + objet de la possession))

A ea lʉ́ ŋgɛ Lekʉŋ me shhʉ́ɛ ! (il a dit que c’est la marmite qui se brûle !)

Lekʉŋ (la marmite (nom))

Mɔʼɔ ŋkʉŋefak me aé fu laʼ tswí wɔmpɛ paʼ me tí yemba pup. (C’est monsieur kenfack qui nous montrera comment on écrit la langue Yemba)

Mɔʼɔ ŋkʉŋefak (monsieur kenfack (titre+ nom))

 

  Comme vous pouvez constater dans le tableau précédent, le mot qui est placé devant le présentatif me de la langue Yemba, est son complément. Ce complément ne peut pas être un verbe ou un adjectif possessif de la langue Yemba. Lorsque le mot qui précède le présentatif me de la langue Yemba est un adjectif possessif, alors dans une telle circonstance le complément est l’adjectif possessif et l’objet de la possession par exemple dans la phrase en Yemba Mbhʉ za me aé fu pfɛ́t mbap ju. (C’est mon chien qui mangera ta viande), le complément de cette phrase est mbhʉ za (mon chien (adjectif possessif + objet de la possession)), en Yemba mbhʉ c’est le nom du ‘’chien’’.

  Lorsque le nom qui précède le présentatif me de la langue Yemba est précédée d’un titre, alors le complément du présentatif sera le nom et son titre.

Exemple 1 : mɔʼɔ fɔyim me aé fu jʉ́ɔ (c’est monsieur foyem qui verra). Dans la phrase en Yemba précédente, le complément du présentatif me est mɔʼɔ foyim (monsieur foyem (titre + nom)) à ne pas oublier que le mot fɔyem de la langue Yemba signifie ‘’foyem’’ en francais c’est le nom d’une personne. Le mot mɔʼɔ de la langue Yemba signifie deux choses en français :  mɔʼɔ (père, monsieur). Dans l’exemple précédent mɔʼɔ représente le titre ‘’monsieur’’ attribuer à une personne.

Exemple 2 : ndi ŋkʉŋefak me eɛ meŋmɔ wu (c’est seigneur kenfack qui est ton frère/sœur) le complément à l’intérieur de cette phrase est ndi ŋkʉŋefak (seigneur kenfack (titre + nom)).

  Dans toutes les phrases contenant le présentatif me, le mot qui suit est un verbe conjugué. Et lorsque le verbe à conjugué a un marqueur de conjugaison, c’est le marqueur qui se placera juste après le présentatif me de la langue Yemba.

Exemple 1 : voici quelques phrases contenant le présentatif me suivit des verbes conjugués sans marqueur de conjugaison :

Pɛapɔp me eɛ-si (c’est vous et eux qui êtes là). Le verbe conjugué dans la phrase précédente est eɛ-si, il est sans marqueur de conjugaison.

Nzwi ga me sókɔ mɔ́ (c’est ma femme qui lave l’enfant).  

 Ntsɔŋ me pɔ́k-ei ! (C’est le bandit qui a peur !)

Ntə ntsɔ̄ŋ me témɛ me etʉ (c’est le cœur du bandit qui bat fort / c’est le cœur du bandit qui bat avec force).

Yi me eɛ eso ga (c’est lui qui est mon ami).

  Vous pouvez constater que juste après le présentatif me des phrases précédentes les verbes qui suivent sont directement conjugués et n’ont pas de marqueur de conjugaison (dans la langue Yemba, il existe des temps verbaux qui n’ont pas de marqueur de conjugaison). Dans les autres cas où le verbe a un marqueur de conjugaison, alors directement après le présentatif me on aura d’abord les marqueurs de conjugaison du temps verbal et ensuite suivi du verbe conjugué.

Exemple : dans les phrases ici dessous, le présentatif me de la langue Yemba est d’abord suivi d’un marqueur de conjugaison et ensuite du verbe conjugué.

 meŋ me aé fu wɛ́ ŋkap (c’est moi qui aurai l’argent). Dans la phrase en Yemba précédente, juste après le présentatif me, il y’a le marqueur de conjugaison aé fu (marqueur du futur 04 dans la langue Yemba) ; et juste après le marqueur du futur 04 on a le verbe conjugué au futur 04 de la langue Yemba. Voici ici dessous d’autres exemples de phrase où le présentatif me est d’abord suivie du marqueur du temps verbal en question avant d’être suivi par le verbe conjugué :

mpɛ me ea le jʉ́ɔ mbɔ́ŋɔ ( c’est nous qui avons bien vu).

Meŋ me aé fu laʼ júʼ-mbɔ́ŋɔ (c’est moi qui me sentirai bien).

Aleŋ me aé ko shhʉ́ (c’est la chaise qui se brûlera).

A eɛ-si ndʉ́ɛ ŋgɛ meŋ me ea le tséŋ ei ? (il est entrain de dire que c’est moi qui ai gâté ? ).

   Pour ceux qui veulent aller plus loin, je mets à votre disposition les livres pour apprendre la langue Yemba, avec ces livres vous irez plus rapidement et plus efficacement dans votre processus d’apprentissage de la langue Yemba. Cet article de blog que vous avez lu aujourd’hui est un extrait de l’un de ces livres que je mets à votre disposition.

''n'' ou ''ŋ'' lequel choisir au début des mots de la langue Yemba ?


Anɔ n pɔ́ ŋ ewiɛ me zíi atsemeshuŋe ei ?

  Les caractères n et ŋ sont deux caractères de l’alphabet de la langue Yemba qui prêtent souvent à confusion lorsqu’ils sont placés au début d’un mot ou lorsqu’ils commencent le mot. Par ailleurs il est important de noter que lorsque ces caractères sont à l’intérieur ou à la fin d’un mot on a pas ce problème de confusion entre les deux caractères.  

    Lorsque vous êtes en train de douter sur l’utilisation de l’un des caractères entre n et ŋ au début d’un mot alors sachez que : ŋ est utilisée comme premier caractère au début d’un mot lorsque le caractère suivant est soit g, k ou ŋ. autrement dit c’est ŋ qui commence le mot en Yemba lorsque le deuxième caractère de ce mot en le parcourant de la gauche vers la droite est soit g, k ou encore ŋ.  

Exemple : le mot ŋgáp (la poule) est constitué de 4 caractères et le deuxième caractère en parcourant le mot de la gauche vers la droite est g, donc le caractère ŋ qui commence le mot est légitimé. Le mot ŋkratusi (l’eucalyptus)  est constitué de de 8 caractères et le caractère numéro deux en parcourant le mot de la gauche vers la droite est  k, donc le caractère ŋ qui commence ce mot est légitimé. Par ailleurs on ne peut pas écrire nkratusi (l’eucalyptus) puisqu’après le n du début on a k.   

    Voici la liste de quelques mots de la langue Yemba qui commencent tous par ŋ : ŋkap (l’argent), ŋgesaŋ (le maïs), ŋŋi (la machette), ŋŋimbeŋ (l’éclair), ŋgaŋŋkɔŋnemenek (l’hypocrite (personne)), ŋkʉ (le message), ŋkiŋ (le grenier (grenier fabriqué)). Vous pouvez constater sur la liste de mot précédent qui commencent tout par ŋ que le caractère suivant est soit g, k ou ŋ. aucun mot de la langue Yemba commençant par n et a pour deuxième caractère g, k ou ŋ.           

  Remarque : Il existe des circonstances où les mots en Yemba commencent par le caractère ŋ, sans que le deuxième caractère ne soit forcément g, k ou ŋ; c’est l’exemple du mot ŋaŋŋa ( la cloche) ce mot a comme deuxième caractère le caractère a, alors que le premier caractère est qu’en même ŋ. autrement dite, les mots en yemba sont obligé de commencer que par le caractère ŋ que si et seulement si le deuxième caractère contenu dans le mot en la parcourant de la gauche vers la droite est soit g ou k ou ŋ. ainsi, lorsque le deuxième caractère d’un mot en yemba n’est pas g ou k ou encore ŋ, alors le mot peut commencer par n ou par ŋ.

  voici la liste de quelque mot en Yemba qui commencent par n ou par ŋ :   nanasi  ( l’ananas ) , nateŋgo ( le porc-épic),  ŋaʼnchu   ( la gousse beige pour la sauce jaune et la sauce mpfʉ (nkui) / le condiment.), ŋaŋŋa ( la cloche )  nnɛt ( le corps), nu ( le soleil ), ŋaŋŋalefɔ ( la cloche royale).

 

    En ce qui concerne le caractère n, dans la langue Yemba, ce caractère peu se placer au début d’un mot de la langue Yemba que si et seulement si le caractère suivant n’est pas g, k ou ŋ.  

Exemple : voici la liste de quelques mots de la langue Yemba, qui commencent tous par n : na (l’animal), ndap (le fil), Nanzwii, Nzwii ( la panthère), ncu ( la guerre ), nannɛt, nalekʉʼ ( le buffle), ndu (le marigot ). De toute la liste des mots précédents qui commencent tous par n vous pouvez constater qu’aucun de ces mots a utilisé l’un des caractères g, k ou ŋ comme caractère numéro 02.

  En résumé ce qu’il faut retenir est que les caractères n et ŋ de la langue Yemba peuvent tous se placer au début du mot; mais lorsque les caractères g, k ou ŋ sont placé à la position numéro 02 d’un mot, alors le mot concerné ne peut pas être précédé par le caractère n.